L'UNEF dénonce la répression policière
Cette semaine de nombreux campus étaient encore en grève. Dans l'ouest, Rennes 1, Rennes 2, Nantes et Angers (partiellement) sont en grève. De nouvelles AG vont se tenir lundi et mardi. L'UNEF Rennes appelle tous les étudiants à se rendre en AG et à voter la grève.
Jeudi, après une manifestation regroupant 4.500 personnes à Rennes, rythmée par une occupation de la cour du rectorat en solidarité avec une délégation reçue par la direction, les étudiants se sont ensuite dirigés vers un point de rendez-vous pour mener une action décidée en assemblée générale hier à plus de 1.000. Il s’agissait de bloquer la rocade de manière pacifiste afin d’interpeller l’opinion publique.
Les forces de l’ordre (CRS et BAC) sont intervenues alors que les premiers manifestants arrivaient sur la rocade. Sans aucune sommation, ils ont chargés les étudiants qui, devant la violence de la réaction, ont pris la fuite. Usant de leurs matraques et proférant des intimidations et des insultes, ils ont fait usage de la force à plusieurs reprises. De nombreux étudiants ont été blessés lors de l’attaque dont des militants syndicaux, cinq d’entre eux ont été évacués en urgence vers les hôpitaux de Rennes, les autres souffrant de contusions.
L’UNEF Rennes dénonce avec la plus grande fermeté la répression du mouvement étudiant. La répression ne saurait en aucun cas constituer une méthode de dialogue social. Face aux intimidations, l’UNEF Rennes appelle à l’amplification de la mobilisation.
Jeudi, après une manifestation regroupant 4.500 personnes à Rennes, rythmée par une occupation de la cour du rectorat en solidarité avec une délégation reçue par la direction, les étudiants se sont ensuite dirigés vers un point de rendez-vous pour mener une action décidée en assemblée générale hier à plus de 1.000. Il s’agissait de bloquer la rocade de manière pacifiste afin d’interpeller l’opinion publique. Les forces de l’ordre (CRS et BAC) sont intervenues alors que les premiers manifestants arrivaient sur la rocade. Sans aucune sommation, ils ont chargés les étudiants qui, devant la violence de la réaction, ont pris la fuite. Usant de leurs matraques et proférant des intimidations et des insultes, ils ont fait usage de la force à plusieurs reprises. De nombreux étudiants ont été blessés lors de l’attaque dont des militants syndicaux, cinq d’entre eux ont été évacués en urgence vers les hôpitaux de Rennes, les autres souffrant de contusions.L’UNEF Rennes dénonce avec la plus grande fermeté la répression du mouvement étudiant. La répression ne saurait en aucun cas constituer une méthode de dialogue social. Face aux intimidations, l’UNEF Rennes appelle à l’amplification de la mobilisation.