Examens : appel de l'UNEF et du SneSup
Par son refus obstiné d'entendre les revendications portées depuis 10 semaines par la communauté universitaire, le gouvernement porte l'entière responsabilité des conséquences de la poursuite du conflit. Il cherche à susciter des tensions entre étudiants, enseignants et personnels et tente d'instrumentaliser les examens pour affaiblir la mobilisation.
L’enjeu des examens universitaires pour les étudiants mérite mieux que la dramatisation dangereuse et la tentative de diversion à laquelle se livre actuellement le gouvernement. Dans le cadre des débats sur l’avenir de l’enseignement supérieur et sur la poursuite de la mobilisation, l’UNEF et le SNESUP comprennent l’inquiétude des étudiants sur les conditions de validation de leur semestre et exigent que les étudiants ne soient pas pénalisés.
L’expérience de mobilisations passées, comme celle contre le CPE, et la souplesse du calendrier laissent des marges de manœuvre que la Ministre feint d’ignorer. Il ne sert à rien de dramatiser l’enjeu des examens et, pour assurer leur bonne tenue, l'UNEF et le SneSup exigent :
- que les examens ne doivent porter que sur les cours effectivement réalisés
- que les modalités d'examens ne doivent en aucun cas priver les étudiants de leurs droits (rattrapages...)
- que le versement des bourses ne saurait être interrompu au motif d'un manque d'assiduité
En l’absence de réponses satisfaisantes de la part de la Ministre, l'UNEF et le SNESUP appellent à poursuivre les mobilisations dans la durée en assurant le succès des manifestations. Le 1er Mai exceptionnellement unitaire sera une étape importante de celles-ci.