Plan de relance : il faut des mesures pour les jeunes

Un constat alarmant

Les jeunes subissent de plein fouet les conséquences économiques de la crise. Les 18-25 ans ont été la catégorie la plus touchée par la reprise du chômage en septembre et les offres d’embauches destinées aux jeunes diplômés ont baissé de 66% en octobre. En l’absence de droits à indemnisation chômage et à la formation ainsi que d’accès aux minimas sociaux avant 25 ans (RMI et ont été exclus du RSA), les jeunes sont particulièrement vulnérables lors de l’accès au 1er emploi.

Des mesures nécessaires

Pour sécuriser l'accès au premier emploi, l'UNEF demande :
     - la création d'une aide à la recherche du premier emploi couvrant la période avant l'accès aux minimas sociaux
     - la reconnaissance des qualifications dans l'ensemble des conventions collectives
     - un plan de soutien aux missions locales qui aides au placement des jeunes de moins de 25 ans

Pour soutenir le pouvoir d'achat étudiant, l'UNEF demande des mesures fortes en faveur des étudiants. Depuis 2001, le coût de la vie étudiante augmente plus que les aides sociales. Cette année encore, le panier des dépenses étudiantes à augmenté de 5.9% alors que les bourses ont augmenté de seulement 2.5%.

Pour lutter contre le chômage des jeunes, l'UNEF demande à l'Etat des mesures de création d'emplois publics. Le gouvernement doit, par exemple, renoncer aux suppressions de postes dans l'enseignement secondaire et supérieur qui ne font que rendre la situation plus difficile.

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